Si vous avez suivi les bourses récemment, vous avez peut être remarqué que depuis quelques temps, le sentiment général a changé.
Cela va faire presque 1 an maintenant que les marchés ont entamé leur correction, et ont commencé à « user » les nerfs des investisseurs.
Les discours optimistes commencent à laisser place au classique « n’achetez pas maintenant, ça va être pire dans quelques mois » caractéristique des marchés baissiers.
Si vous êtes nouveau sur les bourses, vous risquez de vous laissez « happer » par cette ambiance.
Pour les investisseurs « rodés » : c’est toujours la même histoire qui se répète. Et c’est le genre de période où il est généralement utile de décrocher de la presse pour relire calmement un peu de sagesse boursière.
Pour vous aider à gagner en perspective, je vous ai préparé cette semaine une petite vidéo qui reprend 12 citations de Warren Buffett (certaines moins connues que les autres), qui s’appliquent toutes très bien au contexte actuel.
Comme vous le verrez, certaines leçons d’il y a 30 ans sont toujours d’actualité, mais le principal problème des investisseurs… c’est qu’ils ont la mémoire courte!
Ou comme le dit Buffett « si l’histoire nous a appris une chose, c’est que les gens n’apprennent pas de l’histoire« …
En vous souhaitant un bon visionnage!
Gael says
Bonjour Pierre,
Que pensez vous du paradoxe ci-dessous :
1/ Pour être performant en bourse il est recommandé de vendre des actions qui donnent une mauvaise performance et de conserver celles qui donnent une bonne performance. Malheuresement c’est une chose difficile à faire à cause de la tendance naturelle du cerveau à avoir une aversion à la perte. Daniel Kahneman le décrit très bien dans son livre « Système 1 / Système 2 : Les deux vitesses de la pensée » (que vous avez d’ailleurs recommandé sur ce site).
2/ Une deuxième recommandation est – souvent mais pas toujours – d’avoir un portefeuille équilibré et de le maintenir équilibré en faisant les arbitrages suivants, disons une fois par an : vendre une partie des actions qui ont le mieux marché pour renforcer celles qui ont le moins bien marché. Le but étant d’avoir une équipondération des titres. Il s’agit donc de renforcer les perdants au détriment des gagnants et ce point me parait contradictoire avec le premier point.
Est-ce un paradoxe ou pas ?
Je vous rmercie si vous pouvez m’éclairer sur ce point.
Cordialement.
Gael
PS : désolé je ne sais pas dans quel post poser cette question.
Pierre says
Bonjour Gael,
Ce n’est pas forcement un paradoxe ici, dans le sens où usuellement les multiples de valorisation des actions qui montent fort et vite grossissent (elles deviennent « chères ») et les multiples de valorisation de celles qui chutent se contractent.
De ce fait « rebalancer », en renforçant automatiquement les peu chères permet de réduire la volatilité et d’améliorer les chances du portefeuille de bien performer.
Personnellement je ne vends pas les gagnants si je n’ai pas de raison de le faire, je rééquilibre simplement le portefeuille en renforçant en priorité les actions peu chères par rapport à celles qui le sont devenues avec mes ajouts de capital mensuels ; Cdt
Gael says
Bonjour Pierre,
« […] les multiples de valorisation des actions qui montent fort et vite grossissent (elles deviennent « chères ») et les multiples de valorisation de celles qui chutent se contractent. ».
Ah oui effectivement je n’avais pas vu ça sous cet angle. Merci de cette précision.
« Personnellement je ne vends pas les gagnants si je n’ai pas de raison de le faire […] ».
👍🏼
« […] je rééquilibre simplement le portefeuille en renforçant en priorité les actions peu chères par rapport à celles qui le sont devenues avec mes ajouts de capital mensuels ».
Sur le PEA il arrive un moment (si on en a les moyens) où les seuls « ajouts » possibles proviennent des dividendes si on ne vend aucune action. C’est vrai qu’il faut être patient pour obtenir une somme conséquente. Pour mes ajouts de capital mensuels j’utilise maintenant mon CTO.
Cordialement.