Une idée reçue en investissement est qu’il faut forcément un gros capital pour se lancer. Pourtant de nos jours 1000 euros suffisent pour avoir accès à tout un panel de placements intéressants. Dans cet article, nous allons donc proposer 5 manières (rentables) d’investir 1000 euros aujourd’hui.
Le but de cet exercice est de prouver que vous pouvez tout à fait commencer à investir avec des sommes modestes, et de proposer quelques alternatives intéressantes aux placements à faible rendement qui nous sont les plus souvent proposés (pour ceux qui se demandent où investir de manière un peu plus rentable).
Table of Contents
1/ Investir 1000 euros dans les actions
Vous le savez sans doute si vous êtes un lecteur régulier du site, mais les actions sont un de mes placements préférés (simplement parce qu’il s’agit historiquement du placement le plus rentable sur le long terme, toutes catégories confondues).
Investir dans les actions vous permettra d’avoir accès à un choix extrêmement large de secteurs et de sociétés, et de réaliser des investissements véritablement « à la carte » en fonction de vos préférences (et de vos objectifs financiers).
Quels rendements sur les actions en direct?
Il est difficile d’apporter une réponse tranchée à cette question, car cela dépendra grandement des sociétés dans lesquelles vous investirez. Les rendements possibles sur les actions en direct oscillent entre -100% sur de mauvaises sociétés et +700 000% (ou plus) sur les bonnes.
Pour vous donner un exemple de ce qu’il est possible d’obtenir en plaçant sur de bonne sociétés, voici un exemple des performances de quelques uns des meilleurs titres de la bourse américaine depuis leurs introductions en bourse respectives :

Comme vous pouvez le voir, les rendements de titres de bonne qualité peuvent être assez colossaux (1000 dollars sur Home Depot lors de son introduction en bourse se seraient transformés en 6.6 millions aujourd’hui), mais bien entendu ces rendements ne viennent pas sans risques.
Quels risques sur les actions en direct?
Le risque principal est tout simplement que vous achetiez de mauvaises sociétés. Acheter de mauvais titres en bourse peut être synonyme de pertes partielles ou totales de capital (c’est pour cela qu’il est important de se former avant de se lancer, et de ne pas y aller à l’aveugle).
Néanmoins les perspectives de rendements sur les actions restent par nature intéressantes (malgré les risques qu’elles présentent) car elles sont asymétriques : si une mauvaise société peut perdre au maximum -100%, une bonne peut monter de 1000%, 2000%, ou 100 000%. Une minorité de choix judicieux peuvent donc déboucher sur de très gros rendements boursiers sur le long terme.
Combien pour commencer à investir en actions?
Plusieurs investisseurs sont restés sur l’idée qu’il faut nécessairement de grosses sommes pour débuter en bourse (souvent à cause des minimums requis par les courtiers, et de leurs frais élevés il y a quelques années), mais ce n’est désormais plus le cas.
Aujourd’hui il est possible de commencer à investir sur les actions (et d’ouvrir un compte de bourse) avec seulement 100 euros via un courtier low cost (tel que Degiro par exemple).
Personnellement j’ai ouvert mon premier compte de bourse avec 1000 euros lorsque j’étais encore à la fac, et cela m’a permis de « lancer la machine » et d’apprendre les ficelles du métier tout en m’engageant initialement sur des montants relativement modestes.
(P.S : Attention toutefois avant de vous lancer (#disclaimer), l’investissement est une activité qui implique des risques bien réels de pertes en capital, aussi soyez sûr d’être dûment formé et préparé avant d’envisager de passer à l’action).
2/ Investir 1000 euros sur des trackers (fonds cotés)
Si les actions individuelles vous font peur (ou que vous n’avez pas le temps ou le désir de vous former afin d’être capable de sélectionner des sociétés ayant de solides fondamentaux et de bonnes perspectives de croissance), il existe une solution alternative.
Cette solution, c’est d’investir simplement dans ce que l’on appelle des « trackers » (ou fonds indiciels cotés). Les trackers sont des fonds qui vont directement répliquer pour vous un indice boursier (et donc un ensemble d’actions) déjà bien diversifié, ce qui réduira les risques de se tromper dans sa sélection de titres.
Comme le disait le célèbre investisseur (et partisan de ce type de placement) John C. Bogle : « Si vous ne souhaitez pas partir à la recherche des aiguilles dans la meule de foin : achetez simplement la meule de foin ».
Quels rendements espérer avec des trackers?
Les trackers de bonne qualité ont rapporté des rendements similaires à ceux de la moyenne des marchés actions sur le long terme, c’est à dire autour des 10%/an historiquement (avec une certaine volatilité cependant comme le présente plus en détails le tableau ci-dessous) :

Vous sacrifiez donc ici les chances de gagner plusieurs milliers de pourcents via un portefeuille plus concentré, en échange d’une réduction du risque que la valeur de votre portefeuille boursier ne se retrouve à zéro (si une action individuelle peut se retrouver à zéro, un fonds diversifié dont la valeur touche zéro signifie une économie morte, ce qui a peu de chance d’arriver).
Quels risques sur les trackers?
Si les trackers vous protègent des risques propres à chaque société via une bonne diversification, ils ne vous protègent pas des fluctuations habituelles des marchés actions.
Ce qui veut dire qu’il faut vous attendre à connaitre de très bonnes années (+10%, +20% ou +30% sont envisageables), mais aussi de très mauvaises (-50% sur plusieurs indices boursiers en 2008, par exemple). Néanmoins ici : plus la durée de détention est longue, et plus les risques de pertes sont faibles.
Combien pour commencer à investir sur des trackers?
La plupart des trackers et fonds indiciels cotés s’échangent sur les marchés pour moins de 100 euros par part, ce qui les rend accessibles également assez simplement via un courtier low cost si vous avez 1000 euros à investir.
(Pour plus d’information sur ces fonds, n’hésitez pas à lire en complément mon article « Investir en bourse simplement avec les trackers »).
3/ Investir 1000 euros dans les REITS (immobilier coté)
Les REITS sont des fonds d’investissement en immobilier coté qui ont l’avantage de payer des dividendes supérieurs aux actions et aux indices boursiers traditionnels.
En revanche, comme pour les actions en direct, investir dans des fonds immobiliers cotés nécessite tout de même d’avoir quelques connaissances financières (ces fonds étant typiquement un peu plus complexes à évaluer/analyser que les actions classiques).
Quels rendements espérer sur de l’immobilier coté?
Au cours des dernières décennies, les REITS ont dégagé des rendements de 12%/an environ.

Quels risques sur l’immobilier coté?
Les fonds immobiliers cotés se comportent d’une manière assez similaire aux actions et leurs risques sont grosso modo identiques : risques de pertes partielles ou totales en capital sur les mauvais fonds immobiliers (ou sur ceux qui sont positionnés sur des secteurs en difficultés).
Combien pour commencer à investir sur les REITS?
L’avantage est que la grande majorité de ces fonds cotent pour moins de 100 ou 200 euros ce qui les rend accessibles pour un investisseur qui démarre avec des montants modestes. Les fonds immobiliers cotés sont également négociables en direct au même titre que des actions en passant par un courtier en bourse traditionnel.
(Si vous souhaitez en savoir un peu plus sur ce type de placement, je vous invite à lire en complément mon article « Investir dans les REITS : comment doubler vos dividendes avec les foncières cotées »).
4/ Investir 1000 euros en SCPI (immobilier non coté)
Les SCPI sont un autre type de placement sur lequel vous pouvez trouver des tickets d’entrée à partir de 1000 euros. L’avantage clé des SCPI, c’est que (comme pour de l’immobilier physique), il s’agit d’un des rares actifs que la banque vous permettra d’acheter à crédit (et donc sur lequel vous pourrez obtenir simplement et à moindre coût de l’effet de levier).
Et comme (à mon sens) 1000 euros de trésorerie, c’est encore un peu juste pour se lancer dans un vrai projet immobilier « physique », les SCPI peuvent constituer un bon compromis pour gagner en exposition sur le secteur immobilier sans devoir faire face aux contraintes de gestion, ou à d’éventuels problèmes liés au manque de trésorerie (car à l’inverse d’appartements en direct, il n’y a aucune dépense imprévue pour lesquelles il faut provisionner sur des SCPI).
Quels rendements espérer sur des SCPI?
Voici les rendements proposés par plusieurs SCPI « locales » actuellement (entre 4 et 8%/an) :

Vous noterez que les SCPI ont des rendements légèrement inférieurs aux autres placements présentés ici, ceci parce que les SCPI sont des placements dont le prix est en général moins volatil que des actions ou de l’immobilier coté (cette volatilité moindre est donc compensée par des retours plus faibles).
Quels sont les risques des SCPI?
Les défaut sont relativement rares sur les SCPI, et leur prix est sujet à des fluctuations moins violentes que celui des REITS, cependant les SCPI sont soumises à un risque qui n’existe pas sur les fonds immobiliers cotés : le risque de liquidité.
Là ou les foncières cotées peuvent être échangées en continu sur les marchés, les SCPI étant des fonds non cotés, il faut trouver un acheteur « de gré à gré » pour revendre ses parts, ce qui peut parfois être un peu long. La valorisation des SCPI est aussi sujette aux aléas des marchés immobiliers (en cas de krach immobilier, la valorisation des SCPI serait donc touchée).
Combien pour commencer à investir en SCPI?
Beaucoup de SCPI proposent des tickets d’entrée autour de 1000 euros. Il est plutôt rare de ne souscrire que pour une seule part, mais même si vous ne disposez que de 1000 euros en cash, il est possible d’utiliser l’effet de levier de l’emprunt pour y souscrire (les SCPI étant très proches de l’immobilier physique aux yeux des banques).
Si vous voulez plus d’informations sur les différentes SCPI disponibles, le mieux reste de passer par un portail spécialisé (comme le site Portail SCPI par exemple) qui propose des classements des différents fonds en fonction de plusieurs critères (ainsi que des conseillers indépendants pour répondre à vos questions si nécessaire).
5/ Investir 1000 euros en Crowdfunding
Le secteur du crowdfunding est un peu le « petit nouveau » de cette liste, et il s’agit d’un secteur qui a beaucoup gagné en popularité au cours de ces dernières années.
Comme son nom l’indique, ce type de placement permet de financer des projets (généralement immobiliers ou relatifs au développement de petites et moyennes entreprises) sans passer par les banques, et en levant directement du capital chez des investisseurs particuliers comme vous et moi.
Quels rendements espérer en crowdfunding?
L’avantage de ce type de placement est de promettre des rentabilités brutes élevées par rapport à la moyenne (il n’est pas rare de trouver du 8 à 10%/an sur le secteur du crowdfunding immobilier).

Quels sont les risques en crowdfunding?
Concrètement, investir en crowdfunding, c’est acheter de la dette. C’est donc un placement qui se rapproche des obligations dans son mode de fonctionnement, et le principal risque est le risque de défaut (c’est à dire le risque que l’emprunteur se retrouve dans l’incapacité de vous rembourser).
Si les rendements élevés peuvent faire hausser un sourcil quant aux risques relatifs à ce genre de placement, les meilleurs acteurs du secteur (en particulier immobiliers) ont pour le moment réussi à maintenir un taux de défaut de 0% sur les projets qu’ils ont financé depuis le début de leur activité (ce qui n’est pas forcement le cas sur le secteur des TPE/PME).

Attention cependant : un taux de défaut passé à 0 n’est pas forcement synonyme d’un taux futur à 0, néanmoins cela veut dire que jusqu’à présent, l’équipe de gestion a bien fait son travail et a choisi de proposer des projets d’investissement de bonne qualité sur sa plateforme.
Combien pour commencer à investir en Crowdfunding?
Comme dans le cas des SCPI, les tickets d’entrée en Crowdfunding se situent généralement autour de 1000 euros.
Si ce genre de placement vous intéresse, n’hésitez pas à jeter un œil aux projets proposés par les gros acteurs du secteur en France qui affichent un taux de défaut faible ou nul (par exemple le site Homunity duquel proviennent les données présentées ci-dessus).
Mentions spéciales (les placements qui n’ont pas intégré ce top et pourquoi)
- L’immobilier physique (car 1000 euros de trésorerie, c’est un peu juste pour se lancer)
- Les obligations (le ticket d’entrée est trop élevé pour les petits portefeuilles)
- Les cryptomonnaies (trop spéculatif, et mal orientées pour le moment)
- Les métaux précieux (bonne réserve de valeur, mais mauvais investissement à LT)
- Le Livret A (vous connaissez déjà, et très peu de rendement)
- Le PEL (rendement quasi inexistant si ouvert en 2019)
Si cet article vous a intéressé je publierai peut être par la suite des articles sur les sujets du placement de sommes plus importantes (100 000 euros par exemple), et sur ce qui peut changer par rapport à ce que nous avons vu ici.
De mon coté, mes 3 placements préférés pour des montants de l’ordre de grandeur évoqué dans cet article restent les actions, les REITS et les trackers car tous trois sont très liquides et permettent de se diversifier (même avec 1000 euros).
En espérant que vous aurez trouvé quelques idées de placements intéressantes dans cet article si vous avez 1000 euros à investir aujourd’hui!
Bonjour, depuis 2 ans, j’investis dans le crowndfunding immobilier 1000 € sur chaque projet sur des périodes de 3 à 24 mois, beaucoup de projets sur 12 mois, des taux entre 9 et 14 % sur plusieurs plateformes. Plusieurs projets remboursés mais peut-être que l’investissement dans le neuf va s’essouffler ? Je commence à prendre un peu de recul.
Bonjour Marie-Jo,
Le principal risque à mon sens de ce côté serait que (par manque de projets disponibles), les plateformes commencent à accepter des projets de plus en plus risqués et de moins en moins qualitatifs, ce qui pourrait augmenter les taux de défauts (a surveiller au cas par cas donc) ; Cdt
Pierre, Bonjour,
Et que pensez-vous des plateformes de prêt tel que nexo.io? ticket d’entrée à 1000€ également et taux brut de 8%
Bonjour Thibaud,
Des prêts impliquant des cryptoactifs et promettant des rendements de 8%, personnellement je ne prendrai pas le risque 🤔 ; Cdt
Bonjour Pierre,
Comme toujours, vos articles sont d’une pertinence tout à fait percutante.
Puisque vous abordez une nouvelle fois les REITS, je voulais votre avis sur Realty Income.
Quand on regarde sur zonebourse, on voit que le dividende à chuté de 0.64 point.
La croissance étant toujours au rendez-vous et les taux ayant plutôt diminués cette année (non seulement en Europe mais aussi au US), pensez-vous que ce serait une opportunité d’ouvrir une position? (Après il y a une autre façon de penser: comme le dividende à chuté, maintenant elle se paie trop cher. Mais moins cher que ceux qui ont achetés en 2018)
Dans mon portefeuille d’actions US, je dispose déjà de 10 parts dans Store Capital. Mon compte en banque me permet tout à fait d’investir 1500€ supplémentaire.
Je pensais donc à mettre 1000€ dans Store pour sa qualité défensive (+20% depuis mon entrée malgré les difficultés boursières que nous rencontrons depuis fin 2018) et 500€ dans Realty Income afin de capter un peu plus de dividende à réinvestir dans ce portefeuille.
Bien cordialement,
Jimmy
Oops, petite correction: ceux qui ont achetés en début 2018 sont quand même grands gagnants.
En y regardant une 2me fois: j’ai peut être la mauvaise logique…
Bonjour Jimmy,
Il s’agit sans doute ici d’une erreur dans les données car le dividende de Realty Income n’a pas chuté (au contraire il a été augmenté récemment).
Le problème des REITS en triple net lease US actuellement c’est qu’ils se paient vraiment cher au niveau valorisation (cela fait un long moment que je n’ai pas renforcé ma positon sur Realty pour cette raison de mon côté).
Comme dans le cas des actions, acheter un REIT trop cher dégrade les perspectives de rendements futurs, et il est important d’avoir une grille d’analyse précise permettant d’évaluer la valo, la santé financière et les perspectives d’un REIT avant d’envisager un achat (comme évoqué ils sont un peu plus difficiles à évaluer que des titres classiques, j’aborde le sujet plus en détails dans la formation « bourse à haut rendement » du site).
J’ai aussi présenté plus récemment une analyse d’unibail selon plusieurs des critères que je regarde usuellement sur un reit ici : https://plus-riche.com/investir-siic-unibail-rodamco ;
Bien Cordialement
Petite question concernant les REIT européens. Comme les taux sont rendus très bas en Europe, on trouve meme des taux negatives dans certains pays, est-ce que ce n’est pas une occasion pour les REIT de prendre beaucoup d’expension à faible coût, car il peuvent emprunter vraiment pas cher pour acheter de la pierre? Faut juste faire gaffe si les taux augmentent de pas être sur-endetté car le coût des emprunts va aussi augmenter…
Bonjour François,
En fonction du secteur dans lequel opère le REIT, de nombreuses variables peuvent influer sur sa profitabilité en plus des taux ce qui rend la question assez complexe (j’avais évoqué plus en détails le sujet des REITs européens (ainsi que leur problème de relative concentration sur le secteur de l’immobilier commercial) dans cet article : https://plus-riche.com/investir-siic-unibail-rodamco ).
Néanmoins la stratégie que vous évoquez est celle que j’applique personnellement « en direct » en parallèle : profiter des taux d’emprunt bas pour acheter de la pierre rentable dans de bons secteurs en finançant le projet à bas coût 😉 ; Cdt
Joli article, comme toujours!
Super bien documenté, très clair…
Et ça se voit dans le nombre de commentaires dès la publication! Bravo Pierre! Tu assures!
Pour ma part j’attends tes articles pour comment investir 10000, 100000 euros … 😉
Merci pour le retour positif Nico 😉
Je reviens avec une autre consideration que je soulève avec mes amis qui souhaitent se lancer dans l’investissement autonome. C’est que oui, on peut acheter pour 1000$ d’actions si on a juste un petit capital. Mais, il faut considerer certains points. Par exemple, les commissions d’achat (et éventuellement de vente). Au Canada, plusieurs courtiers chargent 9,99$ pour une transaction, certains 4,99$ mais ils ne sont alors pas affiliés à une grosse institution (banque ou caisse d’épargne) et les services sont à l’avenant (avec mon courtier, c’est 9,95$ par transaction, mais j’ai accès plusieurs rapports de recherche et des analyses et des outils web sur la bourse). Bref, en investissant un petit montant, on peut finir par payer cher en frais de courtage. Ensuite, ces meme courtiers chargent parfois un frais annuel si les montants investits dans le compte de courtage n’atteignent pas un certain montant (genre on demande de payer 50$ par année pour les portefeuilles ne valant pas 10 000$ ou 15 000$). Ces deux types de frais viennent gruger rapidement un petit portefeuille. Sans oublier qu’avec 1000$, on peut difficilement se diversifier… Je pense que quelqu’un qui ne pense pas pouvoir mettre 10 000$ à 15 000$ en deux ou trois ans dans son compte d’investissement devrait accumuler ailleurs, genre dans des Fonds Mutuels auprès de son institution financière avant de se lancer. Juste suivre ses fonds pendant un moment permet également de s’auto-évaluer, voir notre tolerance au risque et si on dort la nuit quand la bourse dévisse. Remarquez que ceci est pour le contexte québécois là.
Bonjour François,
Effectivement les frais de courtage sont un élément très important à surveiller lorsque l’on souhaite investir de petites sommes (et j’insiste souvent d’ailleurs dans les articles sur l’importance de passer par un courtier « low cost »).
En Europe nous avons la chance de pouvoir passer de petits ordres pour seulement 1 euro (voire même 50 centimes chez certains courtiers) ce qui change la donne en terme de possibilités d’investissement. Dans le cas de frais à 10 USD par ordre de bourse, effectivement il vaut mieux concentrer et grouper ses achats au maximum afin d’éviter que les performances ne soient « grattées » peu à peu par les frais.