La semaine dernière j’avais partagé une brève leçon d’économie réalisée par Ray Dalio, un investisseur brillant dont le nom reste assez méconnu en Europe. Il faut savoir toutefois que les compétences de Dalio sont loin de se limiter uniquement à l’investissement. Comme en témoigne son empire financier de 150 milliards bâti en démarrant de zéro, c’est aussi un maitre dans l’art d’atteindre ses objectifs.
Il a même écrit un long manifeste sur ce sujet intitulé « Principes » (disponible uniquement dans la langue de Shakespeare pour le moment), dans lequel il détaille les principes et méthodes qui selon lui l’ont conduit à son extraordinaire succès (et qui en ses propres mots ne sont rien de moins qu’un « guide pour obtenir ce que l’on veut dans la vie »).
La pensée de Dalio a eu un impact très important sur ma manière de voir les choses et je pense que vous y trouverez sans doutes des éléments qui vous seront utiles également.
C’est pour cela que je vous propose dans cet article un résumé des 10 éléments principaux qui selon lui l’ont conduit à sa colossale réussite personnelle et financière.
Mais tout d’abord, commençons par une brève présentation.
Table of Contents
Qui est Ray Dalio?
Ray Dalio est aujourd’hui à la tête du plus gros hedge fund de la planète avec plus de 150 milliards d’actifs sous gestion, sa fortune personnelle est estimée à 17 milliards de dollars. Cet empire a été construit en partant de rien ou presque rien, Dalio étant issu d’un milieu modeste (né dans le Queens, d’un père saxophoniste qui gagnait sa vie en jouant dans des clubs de jazz locaux). De son propre aveux, il était également un élève très médiocre.
Dalio est aussi très connu dans le monde des affaires américain pour son originalité et la presse financière n’a pas toujours été tendre avec lui : Bridgewater (sa société) fonctionne selon les principes de l’honnêteté radicale, c’est à dire que les employés ont le droit de tout dire ou presque à leur hiérarchie sans que cela puisse être un motif de renvoi (en contrepartie toutes les conversations sont enregistrées pour que « personne ne puisse parler dans le dos de personne », ce qui a un léger coté Big Brother).
Il a également pour habitude de donner comme lecture à chacun de ses nouveaux employés un long document (qu’il a rédigé lui même) intitulé sobrement « Principes ». Ce document constitue selon lui un « guide permettant de composer avec la réalité d’une manière qui permette d’obtenir ce que l’on veut dans la vie » (rien que ça).
Tous ces éléments (additionnés à son penchant pour la méditation transcendantale et les longs discours philosophiques) font que sa société a souvent été taxée de « culte » par les médias américains (ce à quoi il a répondu qu’elle était l’exacte opposé d’un culte, puisque tout le monde y était encouragé à avoir sa propre opinion et à l’exprimer).
Culte ou non, ce qui est sûr c’est que ses méthodes ont extraordinairement bien fonctionné pour lui et l’ont conduit à avoir l’une des meilleures performances de toute son industrie.
Etant d’un naturel curieux j’ai lu l’intégralité de ses fameux « Principes » distribués aux employés et je vais donc vous en livrer un condensé en 10 points pour que vous puissiez vous faire votre propre opinion.
(Edit : ses principes ont maintenant été édités sous forme d’un livre relié que vous pourrez retrouver dans sa version complète ici, n’hésitez pas à y jeter un oeil si l’anglais ne vous dérange pas: )
Après tout ce n’est pas tous les jours qu’un milliardaire publie un guide complet, pratique et objectif présentant en détails les éléments clés qui l’ont conduit à réussir.
Les 10 principes d’un milliardaire pour atteindre ses objectifs
Tout d’abord je tiens à préciser que tout le document est présenté par Dalio comme une « invitation à la réflexion » et une « présentation de ce qui a fonctionné pour lui », en aucun cas comme une liste de vérités absolues qui devraient nécessairement être acceptées par le lecteur. Il invite d’ailleurs le lecteur à retenir et travailler autour de ce qu’il a trouvé utile dans ce document et à laisser de coté ce qui ne fait pas sens pour lui.
1/Une bonne compréhension de la réalité est LA fondation essentielle pour obtenir des résultats dans la vie.
Dalio place au coeur de sa réussite le fait d’être capable en toutes circonstances d’analyser les choses rationnellement et objectivement. Beaucoup de gens dans le monde de l’investissement sont victimes de leurs idées préconçues, et leurs décisions sont biaisées par des à priori injustifiés ou des émotions.
Analyser la réalité objectivement veut également dire selon lui être capable de faire face à ses propres faiblesses en les acceptant et sans s’illusionner, ce qui est la seule option pour développer des méthodes réellement adaptées et efficaces.
Par exemple, dans des articles précédents j’avais déjà parlé des véritables statistiques du trading. J’y expliquais que beaucoup de gens s’y lançaient en pensant gagner de l’argent alors que les études démontrent qu’il y a en fait 98% de chances de faire partie des perdants. Tout le monde pense être capable de faire partie des 2%. Ceci est un bon exemple de vision biaisée de réalité : ceux qui se lancent s’illusionnent sur leurs chances réelles de gagner.
(Voici ce que dit Dalio sur les réalités du trading :
« Si vous voulez vous asseoir à ce genre de table de poker, vous allez devoir battre des gens comme moi. Nous avons 1500 personnes travaillant à temps plein sur le sujet chez Bridgewater. Nous dépensons des centaines de millions de dollars en recherche chaque année et nous faisons cela depuis 37 ans (…). Mon conseil si vous voulez gagner de l’argent est de ne pas entrer en compétition avec nous, parce que la réalité est que vous perdrez probablement. Etre un trader professionnel aujourd’hui est au moins aussi difficile que devenir un athlète professionnel. Probablement plus difficile. Mon conseil : augmentez votre horizon d’investissement, diversifiez votre portefeuille.« )
2/ La qualité de nos vies dépend directement de la qualité des décisions que nous prenons.
Ce principe découle du premier et il est logique : de mauvaises décisions conduisent à de mauvais résultats. Il faut donc à tout prix éviter les biais de jugement et les émotions qui pourraient venir entraver notre prise de décision. Trop de gens prennent selon lui des décisions cruciales pour leur futur à la légère : le choix d’une carrière, d’une filière d’études, ou d’un partenaire sur un coup de tête, simplement parce que les circonstances semblent le dicter.
Trop peu d’étudiants prennent le temps de réaliser une analyse détaillée d’un secteur d’activité et de ses débouchés avant de décider de se lancer dans 5 ans d’études supérieures couteuses qui risquent de conditionner le reste de leur carrière (beaucoup s’illusionnent en faisant des choix dictés par leurs émotions).
Trop peu d’entrepreneurs font des études de marchés poussées AVANT de lancer leur entreprise pour minimiser leurs chances d’échec. Trop peu ont une vision précise et réaliste de la demande existant pour leurs produits ou service avant de se lancer.
Trop d’investisseurs achètent des actifs en ne comprenant que vaguement (ou pas du tout) les mécanismes des forces qui les poussent à la hausse ou a la baisse, ce qui les conduit à prendre de mauvaises décisions du fait de leur perception erronée de la réalité.
3/ La société a une tendance naturelle à récompenser ceux qui lui apportent ce qu’elle demande (pas les rêveurs)
Selon Dalio l’intérêt personnel et l’intérêt général vont de concert, la poursuite des intérêts personnels est le moteur qui pousse les individus à faire des choses difficiles pour apporter à la société ce dont elle à besoin.
En retour la société récompense les individus qui font des choses difficiles en les rémunérant mieux que ceux qui n’en font pas. La rémunération est donc proportionnelle à la valeur apportée et aux besoins de la société.
Dalio conclut que c’est pour cela que la rémunération d’un individu n’est jamais proportionnelle à son désir de faire de l’argent, mais qu’elle est proportionnelle à sa capacité à apporter à la société ce dont elle à besoin.
4/ Il n’y a que 2 chemins possibles vers l’accomplissement
Le niveau de satisfaction des gens est plus souvent déterminé par la manière de laquelle les choses se passent par rapport à leurs attentes et à leur condition personnelle plutôt que par une quelconque réalité objective.
Si un milliardaire perd 200 millions sur une opération, il sera probablement contrarié, mais si quelqu’un qui a 10 000 euros sur son compte en banque en gagne 2000 demain, il sera probablement très content.
Partant de ce constat, il n’y a que 2 chemins pouvant mener au bonheur et à l’accomplissement : 1/ Avoir des attentes élevées et travailler à constamment les dépasser, 2/ Baisser ses attentes en dessous de sa condition actuelle. La plupart des gens choisissent l’option numéro 1. Si c’est votre cas, vous devez acceptez que pour être accompli, vous allez devoir être constamment dans un processus d’évolution.
La conviction de Dalio est qu’un travail et des relations en accord avec nos principes sont les piliers de l’accomplissement personnel.
5/ Les choses que nous croyons vouloir sont juste des appâts pour nous pousser à devenir la personne que nous devons être pour les obtenir.
Selon Dalio le coté intéressant de la vie et ses plaisirs ne résident pas dans les possessions et les choses que nous croyons vouloir. C’est pour cela qu’il continue de faire ce qu’il fait alors qu’il aurait pu prendre sa retraite depuis très longtemps.
Tout comme Warren Buffett, ce qui l’intéresse avant tout c’est de résoudre des puzzles, et de faire face à de nouveaux challenges qui vont le pousser à évoluer. Il pense que les gens qui se disent « je veux juste atteindre l’objectif X et ensuite tout ira bien pour moi dans la vie » s’illusionnent.
Comme il le dit lui même : « la récompense est dans l’évolution, pas dans la possession.«
6/ Le facteur central qui différencie ceux qui réussissent de tous les autres est leur capacité d’adaptation aux contraintes et aux choses désagréables.
Nous voulons tous certaines choses, nous avons tous peur de certaines choses. Nous avons tous des forces, nous avons tous des faiblesses. Le destin met des obstacles en travers du chemin de tout le monde.
Ce qui différencie ceux qui réussissent des autres, c’est avant tout leur manière de réagir face aux situations difficiles, leur capacité d’adaptation, et leur niveau de tolérance vis à vis de ces situations.
Quelqu’un qui ne tolère pas l’inconfort ne s’y expose jamais, et quelqu’un qui ne s’y expose pas ne peut pas évoluer et devenir la personne qu’il a besoin de devenir pour atteindre ses objectifs.
Ou comme il le dit lui même : « Le temps est comme une rivière qui vous confrontera a des contacts parfois difficiles avec la réalité. Vous ne pourrez éviter ni le courant ni les confrontations, mais vous pourrez toujours approcher ces confrontations de la meilleure manière possible. »
Ce qui nous conduit au point suivant.
7/ La plupart des gens se laissent arrêter par les choses désagréables
Les gens qui atteignent leurs objectifs comprennent que l’inconfort, et dans une certaine mesure la souffrance, sont parties intégrantes et inévitables du processus d’évolution et de la marche vers ses objectifs.
Les gens qui refusent cette réalité sont toujours à la recherche du dernier raccourci, du régime miracle, du système miracle qui leur permettra d’atteindre leur objectif sans avoir à en payer le prix et sans jamais faire face à l’inconfort. Les gens qui réussissent savent que les raccourcis miraculeux n’existent pas, ils cherchent donc des systèmes qui fonctionnent, même si ils impliquent de l’inconfort.
En ses mots : « C’est une loi fondamentale de la nature que pour que quelqu’un puisse évoluer, il doive excéder ses limites, ce qui est souvent un processus douloureux. Pour pouvoir gagner en force physique, un individu doit repousser les limites des charges qu’il peut soulever ce qui n’est pas forcement un processus agréable ; il en va de même pour la résolution des problèmes et les autres domaines de la vie« .
8/ Les individus qui atteignent leurs objectifs sont ceux qui mettent en place des méthodes efficaces de gestion de l’inconfort et du stress nécessaires au progrès.
Pour lui cela passe par une compréhension profonde de l’élément qui cause de l’inconfort (si vous comprenez que vous avez mal partout en sortant de la gym parce que vous savez que cela fera grossir vos biceps, généralement la douleur est moins difficile à supporter).
Cela implique de passer outre nos mauvais réflexes de base (qui sont de fuir toutes formes de souffrances, même celles qui nous seront bénéfiques à long terme), et de penser en termes de solution plutôt que de problème (typiquement passer de « mon job est nul, ma vie sentimentale misérable » a « quel système puis-je mettre en place pour me garantir d’avoir un job moins nul, et une vie sentimentale un peu moins désertique? »).
Il faut également développer une confiance en soi et en ses capacités à atteindre ses objectifs pour pouvoir tolérer les problèmes de court terme sans se laisser abattre.
Selon lui cela se fait en commençant petit et en accumulant les petites victoires, puis en augmentant graduellement la voilure (commencer par se dire « quelle est la plus petite action que je puisse mettre en place pour commencer à améliorer les choses? », plutôt que « dans 5 ans je serai millionaire! »).
9/ Les gens qui atteignent leurs objectifs sont honnêtes avec eux mêmes
Eviter sans cesse l’inconfort est l’attitude numéro 1 qui conduit à ne pas atteindre ses objectifs et à ne rien accomplir.
Un corollaire de ceci est une tendance avérée selon lui des individus à « nier les réalités difficiles ou désagréables » ce qui leur permet de fuir la souffrance moyennant une perte de leur objectivité.
Avez-vous perdu de l’argent parce que vous avez été « malchanceux » sur un investissement? Ou plutôt parce que vous étiez mal préparé et que vous avez fait des erreurs? N’êtes vous pas promu parce que votre patron fait du favoritisme, ou parce que votre collègue de travail a mieux compris les mécaniques qui régissent l’ascension sociale en entreprise que vous?
Reconnaitre que nous sommes responsables crée de la souffrance, car cela nous fait nous sentir inadéquat. Mais la chose logique à faire lorsqu’on se sent inadéquat est de mettre en place un processus logique permettant de corriger le problème, pas de vivre dans le déni. Selon lui les gens qui sont obsédés par leur apparence (sociale, physique, professionnelle) et la manière dont les autres les perçoivent sont les plus inaptes à progresser car les plus enclins à nier systématiquement leurs faiblesses.
10/ Etre réaliste sur ses faiblesses permet de les contourner efficacement
Dalio dit qu’il y a 2 manières de contourner ses faiblesses : s’améliorer soi même, et si ce n’est pas possible sur certains points, être réaliste sur le fait que nous n’y parviendront pas seul (ou que cela sera trop couteux en temps) et engager quelqu’un qui aura les compétences qui viendront compenser ces faiblesses (il parle dans une optique générale d’entreprenariat, mais vous pouvez également utiliser les compétences des autres si vous êtes un particulier. Par exemple en achetant leur formation #publicitédéguisée).
Etre réaliste sur ses faiblesses permet également de mettre en place des gardes fous plus efficaces : si vous acceptez le fait que vous ne savez pas vous contrôler en présence de nourriture grasse ou d’alcool (par exemple), la solution évidente est de ne jamais en avoir chez vous. Si vous vous mentez en refusant le fait que vous ne pouvez pas vous contrôler, vous en garderez dans un coin en pensant que « vous gérez » et vous céderez. Etre irréaliste sur sa capacité à se contrôler conduit à prendre de mauvaises décisions.
En investissement cela s’applique souvent sur le sujet de la tolérance au risque et à la volatilité. Beaucoup de gens se lancent dans des investissements trop risqués qu’ils ne sont pas prêts à tolérer psychologiquement (ou à l’inverse ne font rien du tout par crainte de l’inconfort que cela pourrait leur causer ; la bonne approche étant un juste milieu).
Passer à l’action : le plan en 5 étapes pour atteindre ses objectifs
Dalio décompose alors son processus de passage à l’action en 5 étapes :
1/ Définir son objectif
2/ Clairement identifier et ne pas tolérer les problèmes et obstacles qui empêchent la réalisation de cet objectif
3/ Etablir un juste diagnostic de ces problèmes
4/ Concevoir un plan efficace et rationnel qui permettra de contourner ces problèmes
5/ Mettre le plan en application avec constance et discipline
Dalio a une manière très mécanique de voir les choses ; il parle de construire des « machines » (ou systèmes) pour atteindre ses objectifs, qu’il schématise ainsi :
L’objectif à gauche conditionne le type de machine (i.e. : système) à mettre en place pour atteindre l’issue désirée (outcome à droite). La machine/système en elle même repose sur 2 choses : la culture (la vôtre ou celle de votre entreprise), et les gens (mettre les bonnes personnes aux bons endroits).
Voici son explication détaillée :
« Ce schéma illustre l’idée que vos objectifs vont déterminer le type de machine (/système) que vous devez créer pour les atteindre. La machine ainsi crée produira un résultat que vous devrez comparer sans cesse avec vos objectifs initiaux pour savoir si cette machine fonctionne bien comme prévu. Cette machine repose sur la culture (la votre, celle de votre entreprise) et sur les gens que vous choisirez pour vous aider à atteindre votre objectif.
Par exemple si vous deviez prendre une colline défendue par une armée ennemie, vous devriez concevoir un système qui vous permette de faire cela. Vous pouvez par exemple déterminer (en vous basant sur vos connaissances de la stratégie et du terrain) que pour atteindre votre objectif, il vous faudrait 2 éclaireurs, 2 snipers, 4 hommes d’infanterie et une personne en support pour la nourriture. Mais avoir le plan de base n’est que la moitié du travail, il vous faut maintenant choisir les bonnes personnes pour chacune de ces positions : ils ont besoin d’avoir différentes qualités bien spécifiques : les éclaireurs doivent être rapides, les snipers précis, etc. Si vous n’obtenez pas l’issue désirée, vous devrez ensuite modifier soit le système soit les gens qui le composent jusqu’à obtenir le résultat désiré. »
« Si vous faites cela souvent et bien, votre progression devrait ressembler à la courbe de gauche. Si vous faites cela mal ou que votre analyse est mauvaise, elle ressemblera à la courbe de droite. Votre succès sera conditionné par votre capacité à savoir observer votre système (et vous même) objectivement, et votre mission sera de l’améliorer en utilisant un processus d’itération constant ».
Et Voilà!
C’est à peu prêt tout pour cette brève déconstruction des grandes lignes du modèle selon lequel opère l’un des individus les plus riches de la planète.
Je sais que sa vision et ses idées ont eu un impact au moins aussi grand que celles de Warren Buffett sur ma manière de voir les choses, sur ma compréhension de l’économie, et sur ma vision de l’investissement.
Il ne s’agit ici que d’un condensé de ses principales idées, mais j’espère que vous y aurez trouvé des éléments utiles!
(N.B : il y aurait encore énormément de choses à dire sur ses méthodes d’investissement à proprement parler, mais c’est là un autre sujet, et cet article faisant déjà plus de 3000 mots, j’ai décidé de traiter cette partie en détails et en profondeur dans un ebook complet qui devrait sortir d’ici la fin du mois pour ceux que cela intéressera plus avant!).
Quoiqu’il en soit n’hésitez pas à me dire si cet article vous a intéressé et si vous avez pu en retirer des éléments utiles dans les commentaires.
Olivier de epargnersanssepriver.com says
Bonjour et bravo pour ton article. Je ne connaissais pas Ray Diallo mais je suis heureux de l’avoir découvert.Ses conseils sont judicieux et intéressants. Rien de révolutionnaire mais que des choses vraies. Arrêtez de rêver, rien n’arrive si on ne s’en donne pas les moyens mais tout est possible si on travaille durement à la réalisation d’un but. J’ai bien aimé le conseil qui dit que si nous n’avons pas les compétences malgré le travail il ne faut pas hésiter à payer quelqu’un. On le fait tous les jours pour réparer une voiture, faire des travaux à la maison mais pour la finance on pense souvent être plus malin que les autres 🙂 J’espère que tu refera un article plus en détails et que tu approfondira certains concepts car j’avais vraiment envie d’en lire plus. A bientôt
Pierre says
Bonjour Olivier (et merci pour ce commentaire),
Effectivement il y aurait beaucoup à dire sur Dalio et ses méthodes (comme dit en fin d’article j’ai d’ailleurs prévu de développer plus avant le sujet dans le futur ebook).
Son pdf « principles » et aussi disponible en intégralité si cela vous intéresse et que vous avez une bonne maitrise de l’anglais, il y approfondit les concepts évoqués dans cet article sur une quarantaine de pages!