C’est un fait que nous entendons régulièrement dans les médias depuis quelques années : les riches sont de plus en plus riches, alors que les pauvres ont tendance à rester pauvres.
La majorité de la richesse crée dans le monde est « capturée » par les fameux « 1% », pendant que les autres 99% se partagent ce qui reste. Les inégalités se creusent entre les plus riches et les plus modestes en Europe et aux Etats-Unis, et (selon les derniers chiffres publiés) les choses ne vont pas en s’améliorant.
Partant de ce constat, les conclusions de la plupart des journalistes sont les suivantes : le capitalisme est mauvais, il creuse les inégalités riches/pauvres, et (accessoirement) la société court à sa perte.
Plutôt que de porter des jugements subjectifs, je vous propose de répondre ici à une question à mon sens plus intéressante : comment se fait-il que les riches sont de plus en plus riches?
Peut-être qu’en y apportant des éléments de réponse, nous pourrons apprendre 2 ou 3 choses qui nous permettront de réduire cet écart de richesse à notre échelle, et d’améliorer notre situation financière. J’ai d’ailleurs lu cette semaine un article très intéressant publié sur Bloomberg à ce sujet, et j’ai voulu partager ses conclusions avec vous.
Ce que nous verrons dans cet article :
- Pourquoi (et comment) la crise de 2008 a creusé l’écart entre les plus riches et les plus pauvres
- Comment limiter l’impact de ce genre d’évènement sur son patrimoine
- Le facteur central qui fait que les riches sont de plus en plus riches (et comment l’utiliser à son avantage)
Table of Contents
Comment la crise de 2008 a aggravé les inégalités
Si nous avons vu une multiplication des articles sur le sujet des inégalités de richesse (et leur aggravation) dans les pays développés au cours de ces dernières années, c’est parce qu’un facteur en particulier (en plus des mathématiques naturelles des intérêts composés en économie capitaliste) a contribué à creuser brutalement ces écarts.
Ce facteur, c’est la crise financière de 2008 (dont nous fêtons les 10 ans cette année, mais dont nous subissons toujours certains des impacts, directement ou indirectement).
Voici un graphique très intéressant qui montre l’impact qu’a eu cette crise en terme de richesse sur :
- Les 50% plus pauvres
- Les 40% qui composent la classe moyenne
- Les 10% les plus riches
Comme vous pouvez le voir : l’impact de la crise a été très fort sur les 50% les plus pauvres, modeste pour les classes moyennes… et quasi inexistant pour les 10% les plus riches dont le patrimoine évolue aujourd’hui sur de nouveaux plus hauts.
Comment cela se fait-il? Bloomberg s’est intéressé au contenu des patrimoines de chaque strate de la population économique pour essayer de mieux comprendre ce phénomène (et je pense que les conclusions qu’ils en ont tiré peuvent être utiles à tous).
Un problème de concentration
Comme vous le savez peut être déjà, la crise de 2008 a pris ses racines dans l’explosion de la bulle immobilière américaine qui a ensuite déclenché des réactions en chaine aux niveau des subprimes et autres produits dérivés financiers qui étaient de près ou de loin rattachés à cette classe d’actifs.
La grande crise financière américaine est donc principalement une crise immobilière dont l’effet domino a ensuite débouché sur les conséquences fâcheuses que nous connaissons encore aujourd’hui.
Mais alors, comment se fait-il que quelques années plus tard, les riches soient encore plus riches alors que les plus pauvres n’ont toujours pas retrouvé leur niveau de patrimoine d’avant crise?
La réponse tient en une phrase (et il s’agit d’un sujet essentiel que j’ai déjà évoqué plusieurs sur le site) : les pauvres et les riches ont des allocations d’actifs très différentes.
Les riches ont majoritairement des actions… et les pauvres de l’immobilier!
C’est certes un intitulé de paragraphe polémique, mais c’est pourtant ce que nous disent les statistiques, et il s’agit là d’une des raisons principales de l’écart que l’on peut voir entre les riches et les pauvres sur le graphique précédent.
Voici comment est réparti le patrimoine des plus riches, des classes moyennes et des plus pauvres :
Ce que nous dit ce graphique concrètement, c’est que les plus riches détiennent la majorité de leurs richesses en actifs financiers (actions, obligations, etc) alors que le patrimoine des moins fortunés est concentré principalement dans leur résidence principale (et donc en immobilier, la classe d’actif qui a été la plus durement touchée par la crise de 2008).
Dans une certaine mesure, c’est une conclusion logique puisque plus faibles sont les revenus, plus le logement devient un poste de dépense important en terme de pourcentage. Néanmoins au delà de ce facteur, je pense que les tranches à plus faibles revenus sont également sous investies en actifs financiers pour des raisons sociales et culturelles.
Un problème culturel autant que patrimonial
Je vais parler ici de manière plus subjective, mais personnellement en temps qu’individu issu de parents de classe moyenne et de grands parents issus du milieu ouvrier (qui avaient toutefois à force de travail et de temps réussi à amasser au cours de leur vie une certaine épargne) : je n’avais absolument aucune idée de ce qu’étaient les actions ou les obligations avant de me lancer dans un cursus financier (et personne dans ma famille n’en possédait).
Même aujourd’hui (en travaillant dans le milieu de la gestion d’actifs à temps plein), je constate que la grande majorité des particuliers ne possèdent pas d’actifs financiers, souvent plus pour des raisons culturelles que par manque réel de capacité d’épargne (puisque comme je l’ai expliqué auparavant, dans l’absolu tout le monde peut commencer à investir en bourse avec 100 euros).
Pourquoi les ménages modestes ont été plus lourdement touchés par la crise
Vous l’aurez compris donc avec le graphique précédent : l’accroissement brutal des inégalités entre les riches et les pauvres au cours de ces dernières années aux Etats-Unis est dû principalement au fait que les ménages modestes ont subi de plein fouet des pertes importantes (qui n’ont été que partiellement couvertes depuis) sur la valeur de leur immobilier, pendant que les plus riches ont profité d’un rallye haussier majeur sur leurs actifs financiers (en particulier sur les actions).
3 leçons à retenir de la résilience des 1% pendant la crise
1/ Diversifier son patrimoine est essentiel
Comme nous pouvons le voir ici, les ménages les plus modestes ont été les plus durement touchés du fait de leur surexposition au secteur immobilier durant une période difficile, et de leur sous investissement en actifs financiers.
C’est un sujet que j’ai longuement abordé sur le site, mais vous devez toujours réfléchir à votre allocation d’actifs globale et utiliser la diversification pour sécuriser la valeur de votre patrimoine.
Vous devez également être capable de faire la différence entre un achat immobilier intelligent et cohérent avec votre niveau de revenu, et un achat de résidence principale bien trop lourd pour vos épaules qui viendra dévorer votre capacité d’épargne pendant des décennies (l’article « Faut-il acheter ou louer son logement? » vous donnera des pistes de réflexion supplémentaires à ce sujet).
2/ L’immobilier n’est pas un actif invulnérable
J’ai pensé qu’il serait intéressant de revenir sur ce point car en France particulièrement, il existe une véritable culture de l’immobilier, au point que certains y concentrent 95% de leur patrimoine (parfois plus en utilisant l’effet de levier de manière excessive).
Comme nous l’avons vu ici : comme toutes les autres classes d’actifs, l’immobilier peut connaitre de mauvaises périodes qui durent parfois longtemps et qui peuvent impacter lourdement la valeur de votre patrimoine si vous êtes concentré uniquement sur ce véhicule.
Encore une fois : la diversification est la clé.
3/ Les marchés financiers sont l’arme secrète des riches
Il est souvent dit qu’une large partie de la valeur crée dans nos économies revient directement dans la poche des riches.
C’est tout à fait vrai, et c’est essentiellement parce que (comme nous avons pu le voir ici), les riches détiennent une large part de leur patrimoine en actifs financiers, c’est à dire en parts d’entreprises qui créent de leur valeur et qui leur reversent une part de cette valeur.
La bonne nouvelle, c’est que les marchés financiers ne sont pas un terrain de jeu réservé aux riches, et que tout le monde peut capturer une part de la croissance d’une entreprise. Si tous les particuliers avaient pu recevoir (à leur échelle) une part de la fantastique hausse qu’ont connu les marchés actions depuis 2009, la distribution des richesses aujourd’hui serait déjà un peu moins inégale.
C’est pour cela que je pense qu’il est important d’informer les gens, et de les pousser à reprendre leurs finances en main et à s’intéresser à l’économie (et à la bourse).
Conclusion
J’espère que cet article aura pu vous apporter des éléments de réflexion intéressants et qu’il pourra aider (à sa mesure) à lutter contre la posture souvent fataliste que peuvent adopter certains journalistes sur le sujet des inégalités de richesse croissantes dans nos économies.
Bien évidement, il existe des éléments sur lesquels nous n’avons pas le contrôle (le milieu dans lequel nous sommes nés par exemple, ou le niveau de patrimoine de notre famille), mais il existe toujours des facteurs sur lesquels nous pouvons agir à notre échelle pour améliorer les choses.
Par exemple, si vous voulez augmenter votre niveau de richesse sur le long terme et capturer vous aussi année après année une partie de la valeur crée par nos sociétés, commencer par augmenter la part d’actifs financiers que vous détenez est probablement un bon point de départ.
Laurent says
Bravo pour cet article. Je commence à mieux comprendre.
Claire ESCALA says
Bonjour,
Merci pour cet article intéressant. Je n’avais pas réalisé que les riches ont des actifs financiers et les pauvres de l’immobilier : le texte et les graphes sont super explicatifs !
En plus de ta formation, je recommande le livre de John Murphy sur « L’analyse technique des marchés financiers ».
Bonne lecture
Et en route vers plus de liberté
ClaireESCALA.com
Yann says
Excellent article !
Ton analyse est très interessante. Je suis tout à fait d’accord avec toi.
Le mot d’ordre est la diversification.
jean-Pierre ROUGIER says
Est-ce que la planète va toujours permettre cette croissance de richesse, il est certain qu’elle
bougera avant les pauvres:
https://lejustenecessaire.wordpress.com/blog/
Ce qui est sûr, c’est que les générations futures vont payer….
Nader says
Hello Pierre,
Ce que j’apprécie énormément sur votre blog c’est que, non seulement vous nous éclairez de vos lumières mais que tout ce que vous écrivez est documenté et vérifiable.
Cela doit vous prendre un temps fou mais, en tant que lecteur, nous l’apprécions grandement.
A bientôt !
Pierre says
Merci pour ce retour positif Nader ; effectivement certains articles sont assez longs à rédiger, mais cela fait plaisir de savoir que ce travail est apprécié 😉
Laurent says
Analyse intéressante !
Je serais curieux de voir la même analyse sur une crise passée qui n’aurait pas été immobilière, mais plutôt sur les actions. Ce serait intéressant de voir si ça creuse quand même les inégalités / si les riches s’en remettent aussi vite.
Car après tout, quand on voit le graph avec le top 1% qui a son patrimoine à 75% dans des assets financiers, on peut se demander si ça a été aussi rose en 2000 par exemple (pour parler de la plus récente).
Michel de Trading-Attitude says
Comme toujours, il y a les bons choix et les mauvais.Certaines actions ont plus que rattrapé leur plus haut d’avant 2008. D’autres ne l’ont toujours pas atteint. Une chose est sûre : les entreprises génèrent de la valeur. Pas l’immobilier.
Pierre says
Effectivement c’est une remarque intéressante! Plus on remonte dans le temps plus il est difficile de trouver des données fiables en règle générale. Mais ce qui sauve les 1% durant la plupart des crises, c’est qu’ils ont tendance à être bien diversifiés (même au niveau de leurs actifs financiers, ils ne possèdent pas que des actions mais également des actifs papiers plus défensifs) ; Cdt
Olivier de epargnersanssepriver.com says
Bonjour Pierre .
Très bon article comme d’habitude.
Évidemment les actions sont un bon moyen de gagner de l’argent et de diversifier son patrimoine.
Par contre il faut déjà avoir une certaine somme à placer car même 10% de rendement sur 1 000€ ça pèse pas lourd.
Afin de gagner de l’argent l’investissement locatif est un bon choix.
Qu’en penses tu? Et quel poids, selon toi, doit représenter ce type d’investissement dans son patrimoine?
A bientôt
Michel de Trading-Attitude says
Bonjour,
l’investissement locatif alors que les baby boomers vont disparaître n’est pas une bonne idée. Il faut 10 ans minimum pour rembourser un emprunt. Avec l’état qui va avoir de plus en plus besoin d’argent, les propriétaires immobilier vont être une grosse vache à lait. Impôts et taxes vont augmenter encore plus.
De plus la bourse est beaucoup plus rentable. Voir l’action HEAR (+800%), MDB, …
Pierre says
Bonjour Olivier!
C’est une question dont la réponse est complexe… et à laquelle je consacrerai probablement un article complet dans un futur proche ;
Cdt
Eric says
Tout à fait d’accord avec cet article, cependant, on ne peut empêcher les moins riche à acquérir leur
maison ? Rappelons nous l’intérêt de la pyramide de Maslow !!
Pierre says
Effectivement Eric, il y a aussi la question des préférences personnelles et du sentiment de sécurité que peut apporter un toit à soi dans toute cette équation. Néanmoins, l’idée générale est que se surendetter pour acheter son logement et négliger totalement les actifs financiers est rarement un bon calcul sur le long terme d’un point de vue patrimonial.
Amandine says
Bonjour Pierre,
« C’est pour cela que je pense qu’il est important d’informer les gens, et de les pousser à reprendre leurs finances en main et à s’intéresser à l’économie (et à la bourse). » > voilà un excellent résumé !
Ce qu’on apprend sur ce site ou via votre formation, je trouve qu’on devrait le voir à l’école au même titre qu’apprendre à écrire et compter. Même si j’ai toujours eu la culture de l’épargne, je n’ai que très récemment découvert que ça ne suffit pas et qu’il faut aussi savoir investir. Si j’avais découvert cela plus tôt, cela m’aurait permis de gagner quelques précieuses années (d’intérêts composés) mais mieux vaut tard que jamais.
Encore merci pour cet excellent article !
Pierre says
Tout à fait d’accord avec vous Amandine (et merci pour votre retour positif concernant le site et la formation 😉 ).
Yoann says
Bonjour pierre,
Je suis tout à fait d’accord avec ton analyse et c’est également ce que je constate autour de moi.
Malheureusement, tu auras beau faire de la prévention auprès des gens. Leurs montrer à quel point il est important de diversifier les actifs, qu’investir en bourse c’est pas forcément jouer au casino (si tu fais bien les choses) et qu’acheter sa résidence ça rime pas forcément avec se constituer un patrimoine ( surtout en ce moment)la plupart ne t’ecouteront pas, voir même te critiqueront et resteront dans leurs schéma de pensé habituels. Et ce même si tu leurs montre par A+B que leurs raisonnement est faux
Si bien que moi j’ai fait le choix de tout garder pour moi et de ne pas en parler
Yoann
Pierre says
Aha même constat de mon côté sur le fait que beaucoup de gens restent hermétiques à certaines réalités, même si on leur démontre les choses par A+B!
Mais heureusement j’ai constaté aussi qu’il existait des gens plus ouverts d’esprit qui pouvaient être considérablement aidés dans leur vie personnelle (et dans leurs finances) par ce genre de discussions ; c’est sur ceux là qu’il faut se concentrer 😉
Francois says
Je suis d’accord avec vous en partie, pour ce qui a trait au patrimoine. Par contre, je pense qu’il faut savoir que la situation en France est bien différente que celle des États-Unis et du Canada. Ainsi, si en France vous avez de bons programmes sociaux et des allocations de retraite « généreuses » (et les taxes et impôts qui viennent avec on s’entend), ce n’est vraiment pas le cas aux États-Unis. Si la majorité des gens du 80% (même ceux du 1er quintile de richesse n’en détiennent pas souvent directement je dirais, que ça soit en France, aux USA ou au Canada) ne détiennent pas directement d’actions, plusieurs d’entre-eux en détiennent à travers des fonds mutuels et autres fonds. Mais je suis d’accord que cette proportion de leur patrimoine est somme-toute limité.
Mais je vous dirais que cette situation n’est pas nécessairement due à la responsabilité personnelle. Quand on est dans les trois quintile du milieu aux USA (qui sont évoqués sur le graphique présenté), on n’est pas si riche finalement. Le 20% le plus riche a un patrimoine net de $630k, le suivant de $206k, le troisième de $70k et le 4e un avoir net de $7k. Dans ces situations, avec une valeur moyenne de 200 000$ pour une maison aux USA (avec d’importantes disparités régionales on s’entend), il est bien difficile effectivement d’avoir quelque épargne que ce soit en action. Surtout quand, contrairement à la France et au Canada, les études avancées coûtent les yeux de la tête (et se transforment en immense dette financière pour les jeunes), et les soins de santés ne sont pas couverts par l’État (une maladie ou une blessure peut mener à la spirale de l’endettement ou à la faillite). Bref, une fois logé, et nourrit, quelques loisirs consommés (et Dieu sait si les sirènes de la société de consommation soufflent aux USA), il reste souvent rien pour épargner dans des actions, on ne prendra pas de risque et on va s’acheter des trucs à capital garantie et revenu fixe. Bref, la capacité à épargner est très limité chez la « classe moyenne » américaine, et comme le souligne Olivier plus haut, même un 1000$ qui rapporte 10% ça pèse pas lourd.
Bref, si en France les hauts impôts, les bons programmes sociaux et les bonnes retraites étatiques sont des incitatifs à ne pas acheter d’actions, aux USA c’est justement l’absence de bons programmes sociaux et la pauvreté relative de la classe moyenne qui est l’incitatif à ne pas acheter d’actions.
Par ailleurs, autre raison pour laquelle la richesse des riches augmente, c’est leur capacité à obtenir des revenus qui sont moins fiscalisés que les pauvres. Ainsi, de façon générale, les actions (gain en capital et dividendes) sont moins taxées que les salaires. Je ne connais pas la situation française, mais au Québec, un salaire de $50k sera grevé de 10 500$ d’impôt, tandis que le même dividende sera grevé de 7900$ d’impôt et le même gain en capital de 5270$ d’impôt. (Et rajoutons qu’un salarié dois payer un autre 3200$ environ en assurances et régime de rente de toute sorte). Sans compter les diverses stratégie fiscales avancées accessibles pour les gens du 1%…
Pierre says
Bonjour François (et merci pour cette remise en perspective de la situation à une échelle un peu plus internationale).
Nous sommes tout à fait d’accord sur le fait que le problème d’épargne des tranches les plus basses est probablement le 1er frein à leur vitesse d’enrichissement.
Néanmoins comme je l’évoquais dans l’article, je constate aussi que même chez les revenus modestes très économes (comme mes grands parents à leur époque par exemple) ; l’absence de culture financière est aussi un gros frein à la croissance de leur patrimoine sur le long terme (la plupart n’investissent pas… ou investissent au mauvais endroits).
Et comme à mon échelle je ne peux pas faire grand chose pour les aider sur le 1er point… j’essaie de me concentrer plutôt sur le second à travers cet article 😉