Comme vous le savez sans doute si vous suivez le site depuis un moment, j’essaie généralement de publier une à deux fois par an les résultats d’investissement que j’ai obtenu afin de vous donner une idée de ce qu’il est réaliste d’atteindre en terme de rendement, et aussi de vous donner une meilleure idée de comment fonctionnent les méthodes que je présente sur le site « en temps réel ».
Je vais donc suivre ici le format du précédent rapport que j’avais fait à fin 2017 en vous donnant plus d’informations sur (dans l’ordre) :
- Mes investissements boursiers
- Mes investissements immobiliers
- Mes investissements en cryptos
C’est parti!
Table of Contents
Résultats de mes investissements boursiers :
Comme évoqué dans de précédents articles, les marchés boursiers ont évolué de manière beaucoup plus latérale que l’an dernier au cours de la première moitié de l’année 2018 (et il ne faut guère s’attendre à pouvoir répliquer les +17% de l’an dernier dans ce type d’environnement avec un portefeuille bien diversifié).
Dans ce contexte latéral la principale mission d’un investisseur est de patienter tranquillement en attendant la prochaine période de hausse tout en collectant des dividendes intéressants, et en essayant si possible de grapiller quelques points de performance supplémentaires par rapport aux indices grâce à une sélection de titres judicieuse.
Sans plus attendre, voyons ce que cela a donné sur mon portefeuille européen et sur mon portefeuille américain (je vais séparer les deux ici histoire d’éviter de comparer des pommes avec des oranges).
Résultats de mon portefeuille européen
L’indice CAC 40 n’a pas spécialement bien commencé l’année avec une performance négative de -1.5% sur la période (N.B : il faut savoir que j’ai fait mon fichier excel au 30/06, et que nous avons bien rebondi depuis début juillet, la performance annuelle du CAC au jour de publication de cet article est donc repassée dans le vert).
Comparativement la performance des valeurs de mon portefeuille européen a été de +3.2% sur la période :
Egalement, toutes les valeurs détenues ont maintenu ou augmenté leurs dividendes au cours des 6 derniers mois, les paiements totaux versés par le portefeuille ont donc tranquillement continué de grossir sur la période.
- Meilleur performer du portefeuille : Total (+18% au 1er janvier)
- Pire performer du portefeuille : Rubis (-12% au 1er janvier)
Ironiquement la meilleure valeur de mon rapport précédent (Rubis) est celle qui a la pire performance pour le moment (correction qui n’est pas non plus très étonnante après la hausse de +60% de l’an dernier, mais qui rappelle qu’investir uniquement en se basant sur les performances passées d’un titre est rarement une bonne manière de fonctionner).
Et le meilleur performer est Total, une valeur que j’avais déjà présenté sur le site et recommandé pour jouer un rebond du pétrole sur le long terme (rebond qui s’est manifesté assez vite).
(N.B : Pour les membres de la formation, je vous mettrai le fichier complet du portefeuille ainsi que le détail des valeurs qu’il contient dans la catégorie « bonus »).
Résultats de mon portefeuille américain
Pour ce qui est de mon portefeuille américain, le calcul des résultats précis est un peu plus compliqué pour 3 raisons :
- Le nombre de lignes : je possède actuellement une vingtaine de sociétés différentes, ce qui commence à devenir un peu cauchemardesque à recréer entièrement à la main en excel comme je le fais (plus simplement) sur mon portefeuille européen.
- Le change : mon courtier calcule les performances automatiquement en Euros même si le portefeuille est en dollars, ce qui donne des performances faussées par le taux de change (je leur ai déjà fait part de ce problème d’impossibilité de changer la devise) que je ne peux pas utiliser directement.
- La fréquence des versements effectués : A l’inverse de mon portefeuille européen où le coeur des valeurs bouge peu depuis plusieurs années, le montant initial de mon portefeuille US n’était pas très élevé et j’y ai ajouté pas mal de cash (et de titres) au fil de l’eau lorsque des opportunités se présentaient. Pour calculer la perf annuelle d’une manière à peu prêt représentative il faut donc que je l’ajuste de ces inflows réguliers.
Voici donc comment j’ai procédé : j’ai pris le total des dividendes perçus chez mon courtier sur la période (en USD), je l’ai ajouté à la performance en terme de prix (en USD) des titres que je détenais. J’ai ensuite divisé le tout par le montant moyen du compte sur la période en utilisant la formule dite de la Mdietz (montant du compte ajusté des inflows/outflows sur la période).
(N.B : Utiliser ce procédé était toujours plus rapide pour moi que de refaire tout le portefeuille dans excel pour avoir une perf totale de toutes les positions au premier janvier dividendes inclus)
Performance du portefeuille US sur la période
Cela nous donne donc :
- Performance du compte (ajustée des entrées/sorties, prix + dividendes) sur la période : +4.9%
- Performance de l’indice américain S&P 500 (prix + dividendes) sur la période : +4.7%
- Rendement en termes de dividendes du portefeuille sur la période : +2.8% (+5.8% annualisés)
- Rendement en termes de dividendes de l’indice SP500 sur la période : +0.9% (+1.88% annualisés)
Notes et commentaires
Le portefeuille a donc pour le moment rapporté des rendements totaux quasi similaires à ceux de l’indice boursier américain, la seule différence se fait au niveau des dividendes versés : là où le S&P 500 verse (à ce jour) 1.88% de dividendes par an, mon portefeuille devrait payer autour de 6% de dividendes cette année (et plus l’an prochain).
Les dividendes étant par essence plus sûrs et plus prévisibles que les éventuels gains et pertes liées aux fluctuations du prix des titres, je préfère me concentrer là dessus, à plus forte raison dans le cadre d’un marché haussier qui dure depuis un bon moment (de plus, en cas de correction les dividendes générés permettent de faire « coussin » en étant réinvestis à bon compte).
Cet écart important du montant de dividendes versés par rapport à l’indice a pu se faire grâce à 2 leviers principaux :
- Via l’achat d’actions qui ont relevé très rapidement leurs dividendes au cours des derniers semestres (par exemple Abbvie qui a augmenté ses dividendes de 35% par trimestre)
- Via l’achat d’actions offrant des niveaux de dividendes initiaux très supérieurs à ceux proposés par l’indice (et dont j’estime les paiements sûrs et soutenables dans le temps).
Je précise également que mon portefeuille américain contient (en plus d’actions classiques) quelques produits boursiers un peu plus exotiques que les « dividend aristocrats » traditionnels qui permettent de booster significativement son rendement (je reviendrai très probablement plus en détails sur ce point sur le blog par la suite).
Résultats de mes investissements immobiliers :
Si vous suivez le site depuis un petit moment, vous savez déjà que je préfère diversifier mes placements au maximum, et que je possède actuellement 3 appartements en investissement locatif (financés majoritairement à crédit pour profiter un maximum de l’effet levier financier).
Et vous vous souvenez peut être que le début de l’année 2018 a marqué la fin des travaux de rénovation sur mon troisième appartement ainsi que sa mise en location.
Quelques péripéties ont fait que les choses ont pris plus de temps que ce que j’aurais pensé initialement (et j’ai eu droit à quelques rebondissements immobiliers au cours de ce premier semestre que j’ai pensé bon de mentionner dans ce rapport afin que vous ayez une vision réaliste de ce à quoi vous attendre si vous souhaitez vous lancer dans l’aventure).
Commençons par les chiffres bruts :
Montant des loyers bruts reçus en 2018 (6 premiers mois) :
- 3600 euros sur l’appartement 1
- 3210 euros sur l’appartement 2
- 1581 euros sur l’appartement 3 (nous verrons pourquoi ensuite)
Montant total des loyers perçus : 8391 euros
Et du coté des dépenses nous avons :
- 7710 euros de crédit à rembourser à la banque sur les 3 appartements
- 776 euros de charges courantes sur la période
- 1200 euros (!) de frais (imprévus) de réfection d’un panneau électrique vétuste sur l’appartement 2 (l’appartement 2 a été acheté loué, je n’y ai donc pas fait de travaux de rénovation importants jusqu’à présent)
Ce qui nous donne un cashflow négatif de -1295 euros sur la période! Alors que s’est-il passé?
Commentaires et explications :
De manière évidente, les 1200 euros de dépenses imprévues ont pesé dans la balance (je tenais à le mentionner ici pour rappeler qu’il y a toujours des dépenses imprévues en immobilier et qu’il faut toujours provisionner à l’avance pour pouvoir y faire face en cas de besoin, un point qui est trop peu souvent mentionné dans les performances brutes données par certains investisseurs immobiliers)… mais cela n’a pas été le seul facteur.
En plus de cela l’appartement numéro 3 que j’espérais mettre en location début février n’a finalement pas été loué avant fin mars… ceci à cause du fait que l’agence à qui j’avais confié le bien a trouvé un premier locataire qui s’est ensuite désisté quelques jours avant d’emménager pour motif de départ imprévu, ce qui a débouché sur une seconde recherche de locataire après avoir perdu du temps (et donc de l’argent) dans l’intervalle.
Il faut également savoir que dans le secteur de l’appartement numéro 3 (et sur un bien de type studio) : il est bien plus facile de trouver un locataire pendant la période estivale (étudiants qui préparent la rentrée scolaire par exemple), qu’en février ou en mars qui sont des mois un peu plus creux. Cependant je vais surveiller attentivement l’agence à qui j’ai confié la gestion au cours des mois qui viennent car pour l’instant ils se sont montrés globalement assez peu professionnels (n.b : l’appartement 3 est dans une autre ville que les appartements 1 et 2).
Vous comprenez sans doute mieux pourquoi je parle souvent de revenus « semi passifs » dans le cas de l’immobilier (et ce même si on délègue beaucoup) : il y aura toujours un travail de surveillance et de contrôle minimum à effectuer et des problèmes à gérer (qui seront certes moindres), même en déléguant. Et vous comprenez également pourquoi je ne suis pas partisan de se « surleverager » (c’est à dire de prendre des montants de crédit excessifs) comme le préconisent certains pour acheter de la pierre (il faut toujours garder la taille des éventuels imprévus proportionnelle à ses capacités financières).
Conclusion
En investissement boursier comme en investissement immobilier : il y aura toujours des périodes plus difficiles que d’autres. Cependant les contre temps de court terme ne doivent pas nous faire perdre de vue les bénéfices à long terme de l’opération.
Ici par exemple nous pouvons voir que la balance globale reste toujours nettement positive (même si ce n’est pas le cas du cashflow sur la période), dans le sens où je dois toujours 7710 euros de moins à la banque qui sont venus grossir mon patrimoine sur la période, et dont l’essentiel a été réglé par les locataires. L’équation reste donc très nettement en ma faveur.
Egalement durant les 6 prochains mois de 2018, le cashflow devrait se rééquilibrer sans problème maintenant que l’appartement numéro 3 est sur les rails (même si la mise en route a pris plus de temps que prévu).
Résultats de mes investissements en cryptodevises :
J’inclus cette partie pour respecter le format que j’avais présenté sur le dernier rapport mais si vous avez lu mon dernier article intitulé « 3 leçons à retenir de l’explosion de la bulle du bitcoin« , vous savez que je suis largement hors du marché des cryptos depuis le 16 janvier pour des raisons que j’ai déjà présenté précédemment.
Les gains réalisés l’an dernier ont donc été largement sécurisés par contre il n’y a pas grand chose à dire concernant le semestre 1 de cette année.
Ceux qui me suivent sur Twitter ou Facebook ont peut être noté que j’ai retenté brièvement une position longue fin avril/début mai (la tentation du trading étant toujours très forte, même pour moi sur ce genre d’actifs), qui a débouché sur de faibles gains (+12%) et qui a été revendue rapidement, et une position sur l’ETH qui a fini autour du zéro :
Un peu plus d’informations sur ces trades pour ceux qui seront intéressés :
Les choses sont peut être un peu plus claires sur l’unité de temps inférieure (voici le même graphique en 4 heures) :
Même chose sur l’Ethereum :
De ces quelques opérations rapides sur des unités de temps inférieures on pouvait déjà constater que la dynamique du marché des cryptos n’avait plus grand chose à voir avec celle de l’an dernier : nous sommes passés de longs mouvements haussiers soutenus et durables à des rebonds faibles et de courte durée.
Ce genre de marché latéral est usuellement le genre d’environnement dans lequel les traders/spéculateurs directionnels (ceux qui ont accumulé de larges profits au cours des années précédentes), se font stopper régulièrement et reperdent une large partie de leur profits, d’où l’intérêt d’utiliser des ordres « stop » serrés, ou tout simplement de cesser de passer des opérations (chose que j’ai fais ensuite : clairement depuis début 2018 la période d’argent facile est terminée sur les cryptos, et c’est signe qu’il est temps de se concentrer sur d’autres investissements, du moins pour le moment).
Je reprécise également que la somme que je consacre aux cryptos pour ce genre d’opérations rapides est dérisoire par rapport au reste de mes investissements, et que le but n’est pas d’essayer de devenir riche en spéculant mais simplement d’essayer de capturer un petit pourcentage de performance en plus si jamais des excès d’optimisme irrationnels (comme ceux de l’an dernier) devaient se présenter (ce qui clairement cette année n’a pas été le cas) tout en restant défensif au niveau du money management.
Conclusion
L’environnement de marché cette année est certainement moins facile que celui de l’an dernier (qui était principalement à la hausse pour à peu prêt tout), mais comme je l’avais dit à l’époque : il était peu probable que la période d’argent facile (que ce soit sur les cryptos ou sur les actions) ne se prolonge à l’infini. Il faut toujours garder en tête que les périodes de gains stables et linéaires sont en effet plus l’exception que la norme en investissement (sans quoi nous serions tous riches facilement).
Ceci étant dit comme nous l’avons vu ici, un environnement plus difficile ne veut pas dire qu’il n’y a plus d’argent à gagner pour autant (+3% sur l’Europe et +5% sur les US à 6 mois, cela reste très supérieur à pratiquement toutes les alternatives de placements actuels), mais simplement que le marché pardonnera moins les erreurs de parcours, et que les profits potentiels auront tendance à être plus limités.
Dans l’intervalle, je continue personnellement à renforcer mes positions régulièrement au fur et à mesure que des opportunités intéressantes se présentent (et il y en a certainement eu plusieurs au cours de ces derniers mois), et comme nous avons pu le voir ici : il est toujours possible de se constituer un portefeuille boursier qui paie des rendements intéressants, et ce même en période de marché latéraux et de taux d’intérêts relativement bas.
Serge says
Bonjour,
Très bon article.
Juste une question : pour le calcul de la performance de vos portefeuilles, pourquoi n’utilisez vous pas le TRI qui intègre les entrées et les sorties de fonds ?
Pierre says
Bonjour Serge,
En fait c’est simplement que professionnellement j’avais déjà l’habitude d’utiliser par défaut la méthode Mdietz qui est relativement simple à utiliser, et qui a le mérite d’éviter d’avoir à repasser obligatoirement par la case feuillet excel.
(Dans un monde idéal, les courtiers proposeraient par défaut des outils de suivi de portefeuille intégrés qui éviteraient de devoir tout refaire à la main derrière, ce serait personnellement un gros gain de temps…)
stef says
bonjour,
3 appartements et « 776 euros de charges courantes » seulement en 6 mois ?
et les charges autres comme taxes foncières, vous comptez pas ?
Pierre says
Bonjour Stef,
La faiblesse des charges courantes est un des critères de sélection de mes biens immobiliers, ce qui explique qu’il y en ait relativement peu. Concernant les taxes foncières elles sont prélevées en novembre, donc je n’en ai pas payé sur la période (de plus s’agissant de petites surfaces leur montant total n’est pas extraordinaire) ;
Cdt
Henry says
Pour les membres de la formation pourrais t-on avoir le detail de votre portefeuille US dans la section bonus egalement? Merci d’avance.
Pierre says
Bonjour Henri,
J’essaierai d’uploader également les positions que j’ai sur les valeurs qui rentrent dans le cadre de la méthodologie présentée sur le portefeuille US.
(Comme évoqué dans l’article j’ai aussi intégré des choses plus exotiques et « high yield » qui ne sont pas des actions, et qui requiereraient pas mal d’explications supplémentaires au niveau de l’analyse. Je laisserai cette partie de côté pour le moment pour ne pas inciter à des prises de risques non maîtrisées).
(Ps : ceci étant dit la grosse majorité du portefeuille reste en actions classiques)
pin caro says
Bonjour, tu nous fera parvenir quand le fichier complet du portefeuille ainsi que le détail des valeurs qu’il contient dans la catégorie “bonus”) ?
Pierre says
Bonjour Caro,
Le fichier a été uploadé dans l’espace membres 😉 ;
Bien cordialement
Amandine says
Bonjour Pierre,
Merci pour cet article-bilan et pour votre franchise. C’est vraiment très intéressant d’avoir un retour sans fard sur les points aussi bien positifs que négatifs de vos différents types d’investissement.
Pour ma part, je me concentre sur la bouse. J’ai suivi votre formation il y a un an et petit à petit je construis mon portefeuille et j’apprends. C’est un chemin passionnant et il est clair que sans votre pédagogie et le contenu très clair de votre formation, je ne me serais surement jamais lancée donc encore une fois, merci.
Pierre says
Bonjour Amandine,
Merci pour ce retour positif 😉
Francois says
Je pense que vous avez d’excellents retours pour une année difficile. De mon côté, j’en suis à +1% sur mon portefeuille (actions canadiennes, américaines, et une action du Royaume Uni), ce qui comprends les dividendes et le taux de change positif entre le dollar canadien et américain. Sans ces deux facteurs, je serais dans le rouge solide. J’ai de grosses pertes sur deux titres US (Altria et GE) et mes titres canadiens font du surplace pas mal. Année très difficile de mon côté.
Pierre says
Bonjour François, Altria est aussi un de mes pires performers cette année, heureusement j’avais une position relativement modeste sur le titre. Mais clairement ce n’est pas une année facile.
Beaucoup de valeurs de rendement ont chuté alors que les FANG ont continué leur ascension malgré leurs valorisations excessives.
Pas évident de battre le marché sans avoir du Facebook/Amazon/Netflix en ce moment (la tendance devrait s’inverser a un moment où à un autre mais pas facile de dire quand).
Francois says
Bien d’accord avec vous, et même si ce sont de super entreprises, les technos me font toujours un peu peur. J’ai du Apple qui march bien, mais j’hésite toujours à entrer dans des titres techno. Je regarde ce qui s’est passé avec Nokia, qui dominait le marché du portable, et qui est tombé de haut. Ici au Canada, il y a eu la failite de Nortel et la déchéance de Blackberry, deux entreprises qui sont passées de dominantes dans leur marché à canard boiteux. En fait, au Canada, à chaque fois qu’une entreprise a dépassé en capitalisation la Banque Royale, elle a par la suite tombé. de son piedestal, comme quoi la vieille banque pénarde fondée il y a plus de 150 ans reste un placement intéressant…
Quant à Altria, je ne sais pas si l’avenir est bon pour les cigarettes. Les clients meurent littéralements et il me semble que peu de jeunes sont intéressés à commencer à fumer. Mais bon, j’ai acheté en 2008 à 16$ US avec un dollars à parité, alors aujourd’hui, j’ai quand meme genre 300% de profit en comptant le taux de change (et sans compter les dividends pas mal juteux).