Comme je l’avais fait l’an dernier, dans cet article je vais vous présenter un peu plus en détails les résultats que j’ai obtenu sur mes différents investissements en 2019 !
J’espère que ces compte rendus annuels (et semi annuels) pourront vous aider à avoir une vision plus réaliste et “en temps réel” de comment se passe le processus d’investissement, et du type de progression que vous pouvez espérer d’une année sur l’autre (j’essaie d’y être le plus transparent possible sur ce qui a marché, mais aussi sur ce qui a moins marché à chaque fois).
Un retour donc ici sur :
- Les résultats de mon portefeuille boursier européen
- Les résultats de mon portefeuille boursier américain
- Les résultats de mes investissements immobiliers
Table of Contents
Introduction : les stratégies d’investissement utilisées
Ma stratégie boursière
La stratégie d’investissement que j’utilise en bourse est une stratégie de rendement/dividendes. Le but est de créer un portefeuille boursier qui paie de plus en plus de dividendes chaque année afin d’utiliser ces dividendes comme complément de revenus et/ou (à terme) en remplacement d’un salaire.
L’avantage d’une stratégie basée sur les dividendes, c’est que ceux-ci sont beaucoup plus stables et prévisibles que les cours des titres (qui comme nous allons le voir dans la suite sont susceptibles de fluctuer beaucoup d’une année sur l’autre).
Cela permet (si l’on investit sur les bons titres) de générer des revenus croissants et sûrs dans le temps (et ce indifféremment de l’évolution des cours boursiers), car les dividendes ont par nature tendance à être plus stables que les prix :
Tout le but d’une bonne stratégie de rendement/dividendes est donc de générer des rendements supérieurs aux indices boursiers dans la durée via une sélection de titres judicieuse pour capitaliser sur ces juteux dividendes.
Le tout en sélectionnant des sociétés de qualité (c’est à dire des sociétés qui ont à la fois les moyens de les payer, et du potentiel d’appréciation sur le long terme, de manière à être dans un cercle vertueux à la fois en terme de prix et de dividendes).
Ma stratégie immobilière
Ma stratégie immobilière est en quelque sorte le miroir de ma stratégie boursière. Acheter des propriétés en dessous du prix du marché, situées dans des secteurs en demande, ce qui permettra de bénéficier d’une pression haussière sur les prix et sur les loyers dans la durée.
J’ai déjà présenté sur le site dans le passé l’impact crucial qu’aura l’emplacement sur les rendements totaux générés par un placement immobilier physique sur le long terme (et j’ai également expliqué plus en détails pourquoi l’idée que « l’immobilier ne fait que monter » est un mythe derrière lequel se cache en fait d’énormes disparités).
La conclusion logique de tout cela est qu’il est nécessaire de porter une attention toute particulière au secteur dans lequel vous aller investir si vous souhaitez maximiser les rendements et minimiser les problèmes dans la durée (entre autres la vacance locative et les mauvais payeurs). Tous mes appartements sont donc personnellement situés dans des zones à relativement forte demande et à faible vacance locative.
L’investissement en immobilier physique étant contraint par de nombreuses problématiques d’ordres temporelles et géographiques (temps disponible pour la chasse aux bonnes affaires, lieu de résidence, mobilité, etc…), celui-ci est également complété de mon coté par de l’investissement en immobilier papier (principalement des REITS), qui ont l’avantage d’être très rentables et moins chronophages.
Les performances de mon immobilier papier sont incluses dans la partie reporting boursier (en particulier dans la partie « portefeuille alternatif » de celle-ci, les REITS étant des actifs à mi chemin entre des actions et de l’immobilier). C’est parti pour les résultats 2019.
Résultats de mes investissements boursiers en 2019
Performance du portefeuille européen en 2019
2019 a été une excellente année boursière, et le portefeuille européen a délivré de très bonnes performances, avec une hausse à 1 an de +26.7%.
Comme je l’avais expliqué dans mon article précédent, les bourses ont connu en 2019 une des meilleures années de cette décennie, ce qui a été très bénéfique globalement pour mes portefeuilles.
Comme toujours, l’indice CAC 40 est inclus en référence et a lui-même obtenu une performance de +26.4% sur la même période (comme vous pouvez le voir sur le graphique les deux portefeuilles évoluent de manière assez similaire sur l’année).
C’est le propre des stratégies défensives basées sur les dividendes : en règle générale vous aurez des performances en ligne ou proches des indices lorsque les bourses montent fortement, et votre portefeuille tiendra mieux que la moyenne durant les périodes difficiles (et c’est là que l’essentiel de la surperformance sera générée).
Ce fut par exemple le cas fin 2018 lorsque les bourses avaient chuté de -11%, le portefeuille avait obtenu une performance de -6%, il a donc fait son travail en réduisant la volatilité durant la période plus difficile de l’an dernier tout en capturant bien la hausse de cette année.
L’intérêt du portefeuille est également de privilégier uniquement des sociétés robustes et qui paient de généreux dividendes (plus à ce propos dans la suite du compte rendu), et sur ce point, les sociétés du portefeuille européen ont toutes payé des dividendes stables ou en augmentation en 2019.
(Si vous souhaitez avoir plus d’informations sur les valeurs qui le composent, le contenu exact du portefeuille européen est partagé en temps réel depuis 2016 dans les bonus de l’espace de formation du site).
Performance du portefeuille américain en 2019
Les reportings de mon portefeuille américain sont un peu plus complexes que ceux de mon portefeuille européen car ils englobent en fait deux stratégies :
- Une stratégie orientée « croissance » : le but est ici d’investir dans des actions qui augmentent leurs dividendes (et leurs revenus) plus rapidement que la moyenne (et de manière soutenable)
- Une stratégie orientée « rendement » : le but est ici d’investir dans des sociétés qui paient des rendements nettement plus élevés que la moyenne dès le jour 1 (et de les réinvestir)
Performances du portefeuille d’actions US
Le portefeuille d’actions américaines a également obtenu des performances honorables avec une hausse de +25.5% depuis le début de l’année.
Comme vous pouvez le voir ici le portefeuille a en revanche légèrement sous performé l’indice boursier S&P 500 sur la période (qui a lui même délivré des retours élevés de +31%).
Cela peut s’expliquer par un choix de valeurs assez défensives, et par le fait que cette année 2019 a été largement drivée par les « tech stocks » (qui ne sont pas exactement des valeurs de rendement, et qui sont donc relativement sous représentées dans le portefeuille par rapport à l’indice).
Cela s’explique aussi par le fait que le portefeuille a tendance à être positionné sur des valeurs plutôt moins volatiles et plus orientées dividendes que l’indice S&P 500 (comme nous allons le voir dans le point suivant).
Dividendes du portefeuille américain comparés à l’indice en 2019
Au niveau dividendes, si vous aviez créé ce portefeuille en début d’année, vous auriez obtenu des dividendes annualisés de 3.9% supérieurs aux (plutôt maigres) 2.2% actuels de l’indice S&P 500.
Comme je l’avais expliqué dans mon article « ces actions qui battent le marché » : peu importe la stratégie que vous utilisez, vous aurez toujours des périodes de sur et de sous performance, et lors de ces périodes il peut être important de prendre un peu de recul sur les méthodes utilisées.
Prendre du recul : la performance du portefeuille depuis 2014
Voici par exemple la performance du même portefeuille boursier US depuis 2014 (en rouge):
Comme vous pouvez le voir, sur le long terme la sélection d’actions du portefeuille US a largement surperformé, ce qui permet d’opérer une certaine mise en perspective par rapport à la période de sous performance de ces derniers mois.
Cependant ce n’est pas là le seul atout du portefeuille (ni son seul objectif).
Le véritable atout d’un portefeuille d’actions à dividendes croissants
Voici la croissance des paiements agrégés du portefeuille US comparée à celle de l’indice boursier S&P 500 sur la même période.
Depuis 2014, le rendement sur coût du portefeuille est donc de 7.5% comparé aux maigres 3% de l’indice S&P 500 : c’est là le véritable pouvoir (et l’objectif) de l’investissement en actions à dividendes croissants : générer des revenus passifs croissants qui font boule de neige.
Si vos objectifs premiers sont la passivité et la simplicité, acheter un tracker sur un indice boursier (comme le S&P 500) peut donc avoir du sens, mais si votre but est de créer un revenu complémentaire (non spéculatif) ou de remplacer votre salaire avec la bourse : une stratégie orientée dividendes permettra de faire boule de neige plus rapidement (et plus efficacement).
Performance du portefeuille Alternatif / haut rendement à mi 2019
Le portefeuille à haut rendement est une stratégie que j’ai mise en place un peu plus récemment que les autres (depuis quelques années tout de même maintenant) afin de booster mes rendements (dans un monde où les placements paient de moins en moins).
J’ai jugé bon de séparer ses performances de celles de mon portefeuille d’actions américaines car les instruments détenus ici ne sont pas des actions à proprement parler, mais des alternatifs à haut rendement (cela inclut entre autres des secteurs comme l’Immobilier coté ou le Private Equity qui obéissent à des logiques différentes de celles des actions ordinaires).
Les dividendes des instruments qui composent ce portefeuille sont compris entre 6 et 12%.
J’ai passé pas mal de temps à travailler sur cette stratégie car ces actifs ne sont pas toujours faciles à analyser (ni à comprendre au début), mais certains ont obtenu des performances très supérieures aux actions à travers les décennies (le jeu en vaut donc la chandelle comme nous allons le voir dans le point suivant).
Performances 2019 du portefeuille à haut rendement
Comme vous pouvez le voir ici le portefeuille à haut rendement a obtenu de très solides performances sur la période avec une hausse de +33.5% (prix + dividendes) : il a été le grand gagnant de cette année 2019.
Mais ce n’est pas là le seul atout de ce portefeuille, penchons-nous maintenant plus en détails sur ses paiements de dividendes 2019.
L’idée principale derrière le portefeuille à haut rendement
Un des principales remarques que je reçois au sujet des stratégies orientées « dividendes croissants », c’est que (bien qu’efficaces) elles prennent du temps avant de faire « boule de neige » (comme nous avons pu le voir dans le point précédent : la hausse des dividendes est graduelle).
Le portefeuille à haut rendement a donc été conçu dans l’idée de contourner ce problème, et d’offrir des solutions efficaces pour dégager de hauts rendements (soutenables) tout de suite.
En revanche la croissance de ces revenus n’est pas aussi rapide que celle des actions à dividendes croissants (mixer les 2 stratégies a donc du sens en fonction de ce que vous recherchez : de gros dividendes tout de suite, ou des dividendes un peu plus faibles, mais qui grossissent plus vite).
Paiements de dividendes du portefeuille à haut rendement en 2019 :
Ce que vous voyez ici ce sont :
- En bleu : les dividendes payés par l’indice boursier S&P 500 (2.3% en 2019)
- En rouge : les dividendes payés par le portefeuille à haut rendement (8.3% en 2019)
- En jaune : les dividendes isolés des plus gros payeurs du portefeuille (10.5% en 2019)
(N.B : La partie en jaune est incluse séparément à titre indicatif car il s’agit de ma stratégie “haut rendement” originale.
La partie en rouge est une version modifiée de cette stratégie qui permet de capter plus de croissance au prix d’un peu de rentabilité. Elle offre également un degré de diversification et de robustesse supérieur à l’approche originale).
A l’occasion de ces très bonnes performances, (et si les actifs alternatifs vous intéressent plus avant), je réouvre jusqu’à fin janvier les inscriptions pour la formation « bourse à haut rendement » dans laquelle j’explique tous les détails de cette stratégie (vous pourrez en savoir un peu plus sur ce qui est au programme en cliquant ici).
La formation a également été significativement enrichie au niveau contenu grâce aux échanges avec les membres des sessions précédentes (vous y trouverez entre autres toute une session dédiée aux REITS et à l’immobilier coté, un secteur sur lequel j’ai reçu des demandes et des questions récurrentes au cours de ces derniers mois).
(PS : Attention cependant si le sujet vous intéresse : il s’agira ici d’instruments exclusivement américains, et d’un contenu qui est plus adapté pour les investisseurs déjà pourvus d’un petit bagage boursier que pour les novices!)
Résultats de mes investissements immobiliers en 2019
L’année 2019 a également été très profitable sur la partie immobilier physique puisqu’il s’agit de la première période de 12 mois roulante depuis que j’ai commencé à investir où les revenus immobiliers ont été 100% passifs.
C’est à dire : aucun imprévu, aucun problème, aucun élément de mobilier à remplacer, des appartements loués 100% du temps sur la période, et aucune nouvelle de mes locataires (simplement les loyers arrivant chaque mois sur le compte en automatique).
A noter que (par rapport à mes précédents bilans jusqu’à présent) vous ne trouverez plus l’appartement 1 dans ce compte rendu, tout simplement parce que j’ai emménagé dedans! (c’est aussi l’avantage de l’immobilier physique : si besoin vous pouvez toujours y habiter, ou y loger un proche).
Bilan des investissements immobiliers en 2019 (cashflow) :
Loyers perçus en 2019 :
- Appartement 2 : 7020 euros
- Appartement 3 : 6360 euros
Crédits remboursés :
- Appartement 2 : 3420 euros
- Appartement 3 : 4116 euros
Charges courantes sur la période :
- Appartement 2 : 284 euros
- Appartement 3 : 136 euros
Taxes foncières 2019 (pour les 2 appartements) :
- 392 euros
Total = 13 380 recettes – 7536 crédits – 420 de charges – 392 euros de TF = 5032 euros de cashflow positif (soit +419 euros/mois)
A noter que le cashflow avait été amélioré suite aux travaux de rénovation qui avaient été réalisés dans l’appartement 2 (comme détaillé plus avant dans mon article “comment louer plus cher“).
Conclusion
L’an dernier, j’avais conclu l’article de mes résultats 2018 par les propos suivants : « L’avantage de la situation de “correction générale” que nous avons connu en 2018, c’est que beaucoup des valorisations devenues excessives il y a quelques mois se sont dégonflées, ce qui pave la voie vers de nouvelles opportunités intéressantes pour 2019! »
2019 a très certainement été une année boursière faste suite à la correction de l’an dernier (et une des meilleures de la dernière décennie).
Ceci étant dit, comme je l’ai expliqué dans mon dernier point bourse (ainsi que dans mon article « où investir en 2020« ) : une large part de cette hausse n’était qu’un simple rattrapage de la correction de l’année dernière (et contrairement à certaines opinions populaires, nous n’évoluons pas (encore) sur des niveaux qui pourraient être considérés comme « excessifs » à l’échelle de l’histoire).
Les années à +25% ou +30% ne sont pas « hors norme » sur les actions, et c’est pour cela qu’il est intéressant d’y dédier une part de son patrimoine, tout en mettant bien sûr en place une stratégie efficace de gestion des risques relatifs à ce type de placement (si c’est quelque chose qui vous intéresse, n’hésitez pas à jeter un oeil aux formations avancées du site, qui sont spécialement dédiées à ce sujet).
Et sur cette conclusion, je vous dis à très bientôt pour un prochain article (dans lequel je présenterai plus en détails certains de mes meilleurs titres de 2019)!
BROUDIC Jimmy says
Bonjour Pierre,
Bonne année! Pour la prospérité, je crois que ça va très bien pour vous!
Pour ma première année d’investissement, mon portefeuille américain s’est bien porté mais pas aussi bien que je l’aurais voulu.
Après quelques semaines d’études sur votre fichier excel de calcul de performance pour essayer de le comprendre, j’ai enfin pu comprendre et le reproduire (mieux vaut tard que jamais).
Tout comme indiqué dans la formation, je suis allé cherché les chiffres de clôtures de mes actions sur Yahoo finance. Il est curieux de constater que contrairement aux chiffres énoncés sur le rendement du s&p500 (25,5%), j’ai, pour ma part, trouvé un rendement de: 19,4%. J’imagine que les chiffres de Yahoo manquent de précision.
Quoiqu’il en soit, j’ai fait les mêmes calculs pour mon portefeuille US. J’ai obtenu un rendement de 7,19%. Avec, en revanche: 3,9% de dividendes en moyenne, tout comme dans votre article.
Après, je me suis rappelé que cela ne montre que la progression de chaque sociétés au cours de l’année. Les calculs dans vos fichiers excel n’implique pas le nombre d’unités que vous possédez pour chacune d’entre elle si? Car il y a toujours un point nébuleux pour moi dans vos fichiers.
J’ai ensuite fait une simulation d’un portefeuille axé CaC 40. Un portefeuille qui contient 8 valeurs du CaC 40, 1 qui n’en fait pas partie et enfin, j’ai complété par une action allemande.
Toujours selon les chiffres Yahoo finance: CaC 40: 19,7%, mon portefeuille théorique: 19,1% avec un dividende moyen de 3,49%
Surs quels autres sites trouvez-vous vos chiffres?
Quoiqu’il en soit, même si mon portefeuille n’a pas été aussi top que je ne l’aurais voulu, je suis tout de même ravi qu’il n’ai pas été inférieur à 6%.
Donc: Encore merci pour votre formation qui a tout de même portée ses fruits!
Cordialement,
Jimmy
Pierre says
Bonjour Jimmy (et bonne année également!),
Concernant les données je me base essentiellement sur Yahoo Finance (mais il peut m’arriver de les revérifier via d’autres outils ou d’autres sources de données, comme je travaille dans le secteur, j’ai l’avantage d’avoir accès gratuitement a des données qui seraient autrement payantes, mais qui ne sont pas forcement très accessibles pour les particuliers).
Yahoo Finance reste cependant un bon compromis gratuit (même si cela peut devenir un peu fastidieux sur de larges portefeuilles), et le portefeuille européen est par exemple 100% basé sur des données Yahoo Finance.
Concernant le portefeuille, il est donné en « equal weight » sur chaque position, car c’est le type d’allocation que j’utilise ici (il y a des manières plus complexes de calculer les performances, en les pondérant par exemple par les flux d’entrée/sortie de capitaux, mais cela peut vite devenir long et complexe). Utiliser les poids moyens si ceux-ci ne sont pas sujets à de larges variation (comme c’est le cas sur du « equal weight ») est donc une bonne approximation ici (et cela simplifie le processus).
Au niveau des portefeuilles : c’est une bonne performance pour le portefeuille EU, pour ce qui est du portefeuille US, n’hésitez pas à m’envoyer un message dans l’espace de formation (contenant le détail du portefeuille 2019) ; il y a sans doute moyen d’améliorer tout cela pour 2020!
Bien Cordialement
Pierre
Yann says
Merci beaucoup !
Super article très intéressant.
Hate de découvrir certains titres qui ont surperformés en 2019
Pierre says
Merci Yann 😉
Francois says
Bonne année 2020 à tous !
De mon côté, je n’ai que des investissements boursiers en grande majorité dans des grandes capitalisations dominants leur industrie et versants des dividendes. Je suis à 52% canadien, 37% USA et 11% Royaume-Unis. J’ai eu une performance de 19.5% lors de l’année 2019 (incluant les dividendes). Ma performance est plus élevé que mon indice de référence au Canada, mais sous celle de mon indice de référence américain (je n’ai pas encore fait mes calcul par portefeuille). Mon portefeuille a tendance de toute façon à faire moins de gains que l’indice quand ça monte, mais également à faire moins de pertes quand ça tombe (j’étais à -0.5% en 2018, la baisse des indices était de l’ordre de -10% facile comme vous l’évoquez). Mon erreur cette année est d’être resté assis sur du cash jusqu’à l’automne en attendant une hypothétique baisse. Mes bons achats ont été Microsoft et CVS, Royal Dutch Shell repêché presque au fonds du baril entre 55$ et 56$ également est pas mauvais (en fait, j’ai effectué seulement quatre achats cette année et trois ventes).
Au plaisir de continuer à vous suivre cette année !
Pierre says
Bonjour François (et merci pour ce compte rendu!),
Effectivement la plus faible volatilité est généralement caractéristique des portefeuilles orientés rendement ;
2019 a néanmoins été une année boursière assez généreuse, nous allons voir ce qu’il en est pour ce début 2020!
Bien Cordialement